VAE Moniteur éducateur

J’obtiens mon diplôme d’aide soignante par la vae

Le Diplôme d’État d’aide soignante (DEAS) peut également être obtenu par la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).

Les candidats souhaitant acquérir le DEAS doivent justifier des compétences acquises au cours des 12 dernières années dans l’exercice d’une activité salariée ou bénévole, en rapport direct avec le contenu du diplôme (réalisation des soins d‘hygiène et de confort en établissement ou au domicile auprès de personnes dépendantes, inconscientes, ou ayant un degré d‘autonomie).

Le candidat doit justifier d’au moins 3 ans en équivalent temps plein, soit 4200 heures.

Les demandes sont instruites par l’Agence de Services et de Paiement (ASP) (0810 017 710) et validées après rédaction d’un livret relatant l’expérience et un entretien avec un jury, en vue de l’obtention totale ou partielle du diplôme.

L’aide soignante travaille en milieu hospitalier. Il peut aussi être employé dans d’autres services : maisons de retraite, services de soins à domicile…

Il peut envisager après une expérience de 3 ans en tant qu’aide-soignant, une formation d’infirmier à condition de passer le concours d’admission

Les textes de référence

• Arrêté du 22 octobre 2005 modifié relatif à la formation conduisant au diplôme d’état d’aide-soignant • Décret du 31 août 2007 • Arrêté du15 mars 2010 • Arrêté du 25 janvier 2005 relatif aux modalités d’organisation de la Validation des Acquis de l’Expérience pour l’obtention du diplôme d’État d’aide soignante

Le nouveau diplôme de l’animation : DEJEPS

Le nouveau diplôme de l’animation, le Diplôme d’Etat de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport est homologué de niveau III. Il remplacera avec le DESEPS le BEES de second degré, le DEFA et le DEDPAD.

Le DEJEPS apparaît dans la continuité de la rénovation des diplômes professionnels de l’animation et du sport. La filière s’harmonise et se structure peu à peu et le DEJEPS permet d’etendre les compétences du BPJEPS en s’adaptant plus à l’évolution de l’animation. Son organisation est comme le Bpjeps, structurée en unités capitalisables (UC).

Comme le BPJEPS, il s’inscrit également dans l’individualisation du parcours de formation, notamment avec la méthode du “positionnement”.

Le DEJEPS peut-être acquis par l’intermédiaire de la VAE.

Les conditions d’accès :

Les candidats choisissent un DEJEPS comportant une spécialité (perfectionnement sportif ou animation socio-éducative ou culturelle) et une mention qui les intéressent. Ils doivent ensuite s’inscrire pour les tests de sélection auprès de l’organisme de formation habilité pour la formation.

Suite à cela, l’organisme de formation organise un “positionnement” individuel qui peut engendrer un allégement de formation.

Le déroulement :

Ce diplôme est composé de 4 UC dont :

Les UC transversales :

  • UC 1 : Capacité à concevoir un projet d’action
  • UC 2 : Capacité à coordonner la mise en oeuvre d’un projet d’action

L’UC de la spécialité :

  • UC 3 spécialité “Perfectionnement sportif”: Capacité à conduire une démarche de perfectionnement sportif dans une discipline.

ou

  • UC 3 spécialité “Animation socio-éducative ou culturelle” : Capacité à conduire des démarches pédagogiques dans une perspective socio-éducative.

L’UC de la mention :

  • UC 4 spécialité “perfectionnement sportif”: capacité à encadrer la discipline sportive en sécurité.ou
  • UC 4 “spécialité « animation socio-éducative ou culturelle”: Capacité à animer en sécurité dans le champ d’activité.

La formation se déroule en alternance : 700 heures théoriques (minimum) et 500 heures (minimum) sur le terrain.

Pour valider le diplôme, le candidat doit réussir les 4 UC

Les mentions existantes actuellement :

  • Spécialité “perfectionnement sportif” :
    • Rugby à XV
    • Triathlon
  • Spécialité “Animation socio-educative ou culturelle”:
    • Aucune

Validation des acquis de l’expérience (VAE) : ce qui change ?

Salariés en contrat à durée déterminée (CDD) ou encore accompagnement des salariés… Les conditions pour bénéficier d’une validation des acquis de l’expérience (VAE) sont assouplies : un décret a en effet été publié en ce sens au Journal officiel du vendredi 14 novembre 2014. Il fait suite à la loi du 5 mars 2014 concernant la formation professionnelle.

Pour les salariés en CDD, il n’est désormais plus nécessaire de justifier d’une activité de 4 mois sur les 12 derniers mois. Le congé pour VAE se déroulant, en règle générale, en dehors de la période du CDD, il doit débuter au plus tard 12 mois après le terme du contrat.

Par ailleurs, ce décret précise le contenu de l’accompagnement auquel peuvent prétendre les candidats à cette validation : l’accompagnement débute dès recevabilité du dossier de demande de validation et prend fin à la date d’évaluation par le jury. Cet accompagnement comprend un module de base composé d’une aide :
à la description des activités et de l’expérience du candidat correspondant aux exigences du référentiel de la certification visée,
à la formalisation de son dossier de validation,
à la préparation de l’entretien avec le jury,
et, le cas échéant, à la mise en situation professionnelle.

La VAE est un droit individuel qui permet d’obtenir tout ou partie d’une certification sur la base d’une expérience professionnelle après validation par un jury des connaissances et des compétences acquises. La certification peut être un diplôme, un titre à finalité professionnelle ou un certificat de qualification professionnelle.

Publié le 19.11.2014 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

L’avenir de la VAE en chiffre

Une étude de l’éducation nationale, que nous présentons en exclusivité, montre qu’après un rapide essor, ce dispositif permettant de faire reconnaître par un diplôme les compétences et connaissances acquises au travail voit le nombre de ses bénéficiaires stagner.

Que dit l’étude ?

La  Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) montre qu’en 2012, dix ans après le lancement de la validation des acquis de l’expérience (VAE), l’éducation nationale avait délivré par ce biais 129 000 diplômes « à finalité professionnelle » (les CAP, BEP, BTS ainsi que les diplômes des métiers d’art ou encore plusieurs diplômes d’État). Après une montée en puissance jusqu’au milieu des années 2000, le nombre de candidats a stagné. À ce jour, la VAE – qui permet de faire reconnaître par un jury, sur la base d’un dossier, les compétences et connaissances que l’on a acquises en travaillant – reste une voie d’accès marginale à la qualification (2 % à peine des diplômes cités ci-dessus).
« Ce dispositif arrive très loin derrière la formation initiale mais aussi derrière la formation continue ou encore les candidatures individuelles aux examens », note Catherine Moisan, la directrice de la Depp. Ces nouveaux chiffres, qui portent exclusivement sur les dossiers traités par l’éducation nationale, font apparaître une tendance semblable à celle observée dans d’autres secteurs : on note aussi une stagnation du nombre de diplômes délivrés par les universités et le Conservatoire national des arts et métiers, de même que par les ministères de la santé et les affaires sociales, de l’agriculture ou encore de la jeunesse et des sports. Soit au total 250 000 diplômes décernés.

Quel est le profil des candidats à la VAE ?

Les personnes qui s’engagent dans la VAE sont, dans 76 % des cas, des femmes. Dans sept cas sur dix, les candidats sont déjà en emploi. « Peut-être parce que les chômeurs se sentent moins sûrs de leurs compétences ou craignent qu’une telle démarche ne les détourne de leur recherche d’emploi », avance Catherine Moisan.

Autre caractéristique : les candidats à la VAE visent des diplômes de plus en plus élevés. Pour autant, côté éducation nationale, le CAP petite enfance reste le plus prisé, avec 16 % des dossiers examinés, suivi par le diplôme d’État d’éducateur spécialisé et par celui de moniteur éducateur.

De manière générale, les salariés des services à la personne sont les plus nombreux à s’emparer du dispositif. C’est le cas de Sandrine qui, avant d’obtenir en avril son diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale, effectuait déjà depuis douze ans des interventions (ménage, courses, aide à la toilette, etc.) au domicile de personnes âgées, malades ou handicapées, dans la Vienne. Ce diplôme est, dit-elle, une « reconnaissance », de nature à « renforcer le lien de confiance avec les clients » et qui de surcroît s’est traduite par une augmentation de revenu mensuelle d’environ 50 €.

Sandrine s’est lancée dans l’aventure car son employeur, l’association ADMR, l’a soutenue dans ses démarches. Désireux de poursuivre sa professionnalisation, ce réseau a, l’an dernier, pour le seul département de la Vienne, accompagné 50 de ses 1 400 salariés dans une VAE.

Comment relancer le dispositif ?

« Trop de gens susceptibles d’être concernés ne savent même pas que la VAE existe », déplore Catherine Moisan, qui réclame un effort d’information. Pour elle, il faudrait aussi analyser les freins spécifiques à certains secteurs, notamment l’industrie, restée à l’écart du dispositif. Surtout, il faudrait pouvoir « aller jusqu’au bout de cette petite révolution culturelle consistant, dans un pays qui, plus que tout autre, valorise la formation initiale, à accepter que le travail puisse produire des compétences et des connaissances ».

Encore faut-il qu’un diplôme acquis via la VAE offre au diplômé une vraie plus-value. Ce qui est loin d’être toujours le cas, notamment dans le social. Isabelle, qui très longtemps avait exercé les fonctions d’éducatrice spécialisée avec un simple diplôme d’aide médico-psychologique (AMP), a réussi l’an dernier à faire reconnaître son expérience, après quatre ans de démarches, sans accompagnement de son employeur. Depuis, rien n’a changé, elle reste embauchée comme AMP. « C’est tout juste si on me dit que je serai prioritaire si un jour un hypothétique poste d’éducateur spécialisé est créé dans ma structure », déplore-t-elle. Il n’est d’ailleurs pas rare que des diplômés soient obligés de changer d’emploi pour tirer pleinement profit de leur VAE.
DENIS PEIRON (Lacroix.com)

Questions / Réponses : obtenir le CAP Petite enfance

Pour obtenir le CAP Petite enfance on peut, soit suivre une formation, soit déposer une demande de validation d’acquis si l’expérience professionnelle acquise le permet.

Comment préparer le CAP Petite enfance ?

Le CAP Petite enfance se prépare très souvent par la voie de la formation continue. Ce CAP peut aussi se préparer en formation initiale, principalement par la voie de l’apprentissage. Le CNED (Centre national d’enseignement à distance / Education nationale) propose également des formations par correspondance qui permettent de présenter l’examen en candidat individuelle. Les dates limites d’inscription aux diplômes se situent vers le mois de novembre pour un examen l’année suivante. Il faut dans tous les cas se renseigner auprès du service des examens et concours des rectorats.

Sites et coordonnées utiles dans l’encadré « Ressources » ci-contre

Comment obtenir le financement de la formation ?

Pour les demandeurs d’emploi, la formation peut être financée par Pôle Emploi ou le conseil régional. Dans tous les cas on doit se renseigner auprès de son conseiller Pôle Emploi. La formation peut également être financée dans le cadre d’un contrat d’apprentissage ou d’un contrat de professionnalisation.
Les salariés peuvent obtenir le financement de la formation au CAP Petite enfance dans le cadre d’un congé individuel de formation.

Faut-il avoir le CAP Petite enfance pour devenir agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM) ?

Oui. Pour les conditions d’inscription au concours ATSEM, il faut se renseigner dans les mairies. De nombreux organismes de formation, dont les Greta, préparent au concours d’ATSEM.

Qui peut obtenir le CAP Petite enfance par la validation des acquis de l’expérience ? L’expérience d’assistant maternel peut-elle être prise en compte ?

Le CAP Petite enfance est accessible par la VAE à toute personne disposant de 3 ans d’expérience professionnelle dans le secteur de la petite enfance (0 à 6 ans).
Les assistants maternels non permanents peuvent postuler au CAP Petite enfance par la VAE dès lors qu’ils ont ces 3 ans d’activités ou d’expérience professionnelle. Cette disposition est aussi ouverte à toute autre personne non désignée comme assistant maternel mais ayant acquis une expérience professionnelle similaire. Dans le cadre de la VAE, il faut ensuite distinguer le droit d’être candidat, qui repose notamment sur le fait d’avoir les 3 années d’activités ou d’expérience professionnelle, et l’obtention du diplôme, qui repose sur l’examen du dossier par le jury.

Dans tous les cas on doit s’adresser au dispositif académique de validation d’acquis présent dans chaque rectorat.

Sites et coordonnées dans la rubrique “Ressources” ci-contre

Le fait d’avoir éduqué et élévé ses propres enfants peut-il être considéré comme une expérience professionnelle pouvant être prise en compte dans la cadre de la validation ?

Non, être parent de jeunes enfants ou l’avoir été, ne donne aucun droit en matière de validation d’acquis. Rappelons que la validation d’acquis prend en compte l’expérience professionnelle mais aussi l’expérience acquise dans des activités bénévoles dont on peut justifier la réalité.

Comment est appréciée la recevabilité des candidatures ?

La recevabilité d’une candidature repose d’abord sur l’acceptation du livret 1 : le candidat doit notamment apporter la preuve qu’il a exercé pendant 3 ans des ” activités en lien avec la finalité du diplôme” et que son activité s’effectuait auprès de jeunes enfants de 0 et 6 ans. Cette activité peut avoir été à plein temps ou à temps partiel. Si la candidature est jugée recevable, le candidat peut alors préparer le livret 2 pour l’examen de ses compétences par le jury.

Où déposer un dossier de validation d’acquis ?

On retire et dépose un dossier de validation d’acquis dans un des 30 dispositifs académiques de validation d’acquis, généralement situés dans les rectorats. On y obtient également tous les conseils nécessaires à la finalisation de son projet.

Sites et coordonnées dans la rubrique “Ressources ” ci-contre

Faut-il avoir exercé son activité professionnelle  dans des lieux particuliers pour faire valider ses acquis ?

Non, rien ne dit que les activités doivent avoir été exercées dans leur exhaustivité, ni dans des lieux particuliers, ni couvrir la totalité des âges de 0 à 6 ans.

Comment le jury apprécie-t-il les compétences des candidats ?

Le jury apprécie la conformité des compétences acquises pour la prise en charge d’enfants par rapport à celles définies par le référentiel du diplôme. La VAE permet de postuler pour un diplôme dans sa totalité.

Un assistant maternel peut-il obtenir le CAP Petite enfance par la validation des acquis de l’expérience ?

Un assistant maternel expérimenté peut se voir décerner le CAP Petite enfance intégralement si les compétences qui caractérisent la prise en charge des enfants sont bien maîtrisées, et si le jury considère que cette personne est apte à prendre en charge tout enfant, quel que soit le lieu d’exercice. C’est au jury d’apprécier la transférabilité des compétences.

Pour obtenir le CAP Petite enfance par la validation des acquis, faut-il faire un stage comme c’est exigé dans les cursus de formation ?

Non, le stage est une condition exigée dans le cadre d’un cursus de formation mais pas dans le cadre de la validation des acquis. En effet s’il est obligatoire pour les candidats sous statut scolaire ou en apprentissage, c’est  qu’on considère qu’il participe de la construction des compétences. Par contre on considère que les candidats VAE parviennent aux même compétences par d’autres moyens, en particulier par les trois années minimum d’expérience.

Est-il possible en tant qu’assistant maternel d’obtenir la totalité du CAP Petite enfance par la VAE alors qu’on  n’a pas d’expérience en structure collective ?

Un assistant maternel non permanent peut se voir attribuer la totalité du diplôme même s’il n’a généralement pas d’expérience en structure collective. Aucune obligation n’est faite aux assistants maternels d’en avoir une. C’est au jury de décider si les compétences mises en évidence par le dossier VAE, compétences acquises en dehors d’établissements accueillant de jeunes enfants, permettront la tranférabilté des compétences et l’adaptation en structure collective.

Doit-on suivre un stage en structure collective pour obtenir l’unité 2 du CAP Petite enfance par la VAE ?

La possibilité de valider l’expérience professionnelle pour l’obtention du CAP Petite Enfance ne peut être liée au suivi d’un stage en structure collective.

L’attestation de premiers soins (AFPS) est-elle obligatoire pour la VAE ?

Le dossier VAE élaboré par le candidat peut comporter comme pièce complémentaire l’attestation de premiers soins. Mais la délivrance du diplôme ne saurait être subordonnée à sa production.

Dans le cadre de la VAE, quel est l’avantage de posséder déjà un diplôme ?

Si l’on possède déjà un CAP, un BEP, un baccalauréat ou un diplôme équivalent, on est dispensé des épreuves générales du CAP petite enfance.

Concernant les épreuves professionnelles du CAP Petite enfance, il existe d’autres équivalences. Ces renseignements s’obtiennent auprès des dispositifs académiques de validation d’acquis ou sur le site du CNDP.

ressources : site du Greta

 

A qui la VAE CAP petite enfance est-elle accessible?

Pour accéder à la VAE (validation des acquis de l’expérience) CAP petite enfance, il faut justifier de 3 ans d’expérience professionnelle dans le domaine de la petite enfance, c’est-à-dire auprès d’enfants de 0 à 6 ans. Ces dispositions concernent surtout les assistantes maternelles exerçant leur activité depuis au moins trois ans, mais elle s’adresse également à toute personne possédant cette expérience.

L’expérience acquise ne se limite pas au côté professionnel : il est également tenu compte des activités bénévoles exercées auprès de jeunes enfants, à condition de pouvoir en apporter la preuve. En revanche, le fait d’avoir élevé ses propres enfants n’ouvre pas droit à la VAE.

Petit-déjeuner d’études – Validation des acquis de l’expérience et gestion de carrières

Le service VAE de l’Université de Strasbourg organise un petit-déjeuner d’études sur le thème « Validation des acquis de l’expérience et gestion de carrières » lundi 22 septembre 2014 de 8 h 30 à 11 h en salle de conférence de la Maison interuniversitaire des sciences de l’homme – Alsace (Misha).

Lors de cette matinée, introduite par Michel Deneken, vice-président Formation initiale et continue, sera discutée la place du dispositif VAE dans la gestion de carrières, que ce soit pour l’individu ou pour l’entreprise. Pour rappel, le dispositif de VAE permet l’obtention d’un diplôme, sans nécessairement reprendre des études, sur la base des acquis de l’expérience professionnelle ou bénévole.
Le professeur Yves Moulin (EM Strasbourg) apportera un éclairage sur cette voie originale d’accès au diplôme, sous l’angle des sciences de gestion. Après la présentation du dispositif par Danielle Haug, directrice du Service VAE, une table ronde animée par Nathalie Hillenweck, vice-présidente déléguée à l’insertion professionnelle, réunira différents acteurs, anciens candidats et financeurs.
Le service VAE souhaite, au travers de cet événement, sensibiliser les prescripteurs potentiels de VAE. Véritable outil de gestion pour l’entreprise, la VAE représente une opportunité pour l’individu de développer son employabilité. Cette reconnaissance universitaire des connaissances, compétences et aptitudes des personnes développées par l’expérience est une spécificité française, activement soutenue par l’Unistra.

  • Pour participer à cet événement, nous vous invitons à prendre contact avec le service VAE : celine.hoffert@unistra.fr

Réunion d’information VAE Isère

Vous avez trois ans d’expérience professionnelle dans un domaine d’activité, vous avez développé des compétences et vous souhaitez obtenir un diplôme !

Le Relais Territorial Centre Isère organise une réunion d’information collective sur la Validation des Acquis de l’Expérience (V.A.E) le JEUDI 18 SEPTEMBRE au Musée de l’eau de Pont en Royans à 18H.

Les démarches, les étapes de la VAE, les certifications accessibles et les financements seront présentés.

Cette réunion est accessible à tous et gratuite.

Renseignements et INSCRIPTIONS au 04 76 38 67 20.

Vers la validation des acquis de l’expérience professionnelle en Haïti

Mercredi, à l’initiative de l’Office de Management et des Ressources Humaines (OMRH), un atelier d’étude et de formation sur la Validation des Acquis de l’Expérience Professionnelle (VAEP), s’est tenue à l’hôtel Montana à l’intention des responsables des ressources humaines des institutions publiques.

Cet atelier est le résultat d’un partenariat entre l’OMRH, le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle et l’Université Quisqueya, avec l’appui technique d’experts de France venant de l’Université Paris Est Créteil (UPEC|).

Précisons que la Validation des Acquis de l’Expérience Professionnelle (VAEP), est une mesure qui permet à toute personne, quel que soit son âge, son niveau d’études ou son statut, de faire valider les acquis de son expérience pour obtenir une certification professionnelle (trois ans d’expérience en rapport avec le contenu de la certification visée sont généralement nécessaires).

Les interventions ont porté essentiellement sur les modalités de la mise en œuvre interministérielle de dispositifs de la VAEP, avec pour objectifs :

1) La constitution d’un groupe de travail interministériel sur le développement de la VAEP en Haïti ;

2) L’accompagnement des ministères et services publics d’Haïti dans l’élaboration de plans stratégiques de développement et d’actualisation des compétences des professionnels et agents de la fonction publique pour chaque secteur d’activité.

En effet, l’internationalisation des dispositifs de VAEP nécessite leur adaptation aux réalités économiques, éducatives et sociales haïtiennes. Ainsi, pour implémenter ces dispositifs en Haïti, un plan stratégique de développement et d’actualisation des compétences est envisagé à travers notamment une formation qualifiante et modulaire.

Dans son intervention, Nesmy Manigat, le Ministre de l’éducation a déclaré « Haïti doit désormais emprunter cette voie en raison de sa portée innovante. C’est le meilleur moyen de résoudre le problème de ces travailleurs non certifiés mais qui ont à leur actif plusieurs années d’expérience » en faisant allusion à la situation de beaucoup de maitres évoluant dans le système éducatif haïtien.

M. Lumarque, Recteur de l’Université Quisqueya a souligné les retombées positives qu’une telle démarche pourrait avoir sur l’économie haïtienne soulignant que « l’école n’est pas le seul lieu d’acquisition de connaissances et de compétences, c’est pourquoi, il faut tenir compte de ceux qui exercent un métier sans avoir fait des études spécifiques. L’accumulation de plusieurs années d’expérience doit faire l’objet d’une reconnaissance. »

Pour M. Uder Antoine, Coordonnateur Général de l’OMRH, la VAEP qui s’internationalise depuis un certain temps, est un dispositif important dans le cadre de la réforme de l’État haïtien « Une prise en compte des acquis de l’expérience des agents publics les amènera à être plus motivés, tout en actualisant leurs compétences […] elle permet une meilleure gestion des compétences et constitue un excellent outil de promotion sociale de la personne. »

HL/ PI/ HaïtiLibre

La validation des acquis de l’expérience (VAE) reste méconnue

La validation des acquis de l’expérience (VAE) reste méconnue, alors qu’elle est un formidable atout dans la carrière de tout employé désirant évoluer dans sa vie professionnelle.le-travail-des-recipiendaires-a-ete-salue-par-tous-les-intervenants-photo-j-c-p-(clp)

Le proviseur du lycée Pierre de Coubertin a organisé une remise officielle de ces diplômes dans les locaux de son établissement, et c’est avec un réel plaisir qu’il a félicité les récipiendaires.
Pour tous les métiers, à toux niveaux

La VAE est surtout connue pour progresser après l’obtention d’un baccalauréat, lorsque l’on a pas eu le loisir de poursuivre en cycle supérieur. Ce n’en est pas pour autant la seule possibilité, car il est loisible de passer un CAP (diplômes de niveau V) de « petite enfance », de « maintenance et hygiène des locaux », de pâtisserie, d’agent de sécurité ou de cuisine, pour ne citer que ceux remis ce jour.

Les bac pro sont tout aussi variés : moniteur éducateur Deme, industrie des procédés, commerce, secrétariat, chimie, électrotechnique, travaux public, maintenance, etc.

Le taux de réussite est quelquefois moins satisfaisant que pour le bac passé par les étudiants en cycle scolaire normal qui, lui, frôle des quatre-vingt pour cent. Ici, nous sommes à soixante-cinq pour cent de réussite. Comme le précise Serge Legroux, proviseur, appuyé par Bruno Sauvage qui est, lui, proviseur du lycée Normandie-Niemen, les épreuves sont identiques, passées avec les étudiants, et de même niveau ! Ce qui change, ce sont les conditions d’études, faites en parallèle avec une occupation professionnelle à temps plein (il faut faire bouillir la marmite), avec une vie de famille et des horaires à assumer, et la gestion des problèmes qui vont avec. Ce qui, à ses yeux, grandit le mérite d’avoir surmonté des obstacles aussi difficiles.

Les chiffres de cette session 2013 sont variables selon les diplômes obtenus.

Pour les CAP, le taux de réussite est de 45 % , avec 20 % d’abandons, le solde constituant les validations partielles. Pour les bac, 71 % de réussite, avec 24 % d’abandons. Avec les BTS on tombe à 33 % de réussite, 37 % d’abandons, 15 % de validations partielles et 15 autres pour cent sans aucune validation.
Un candidat atypique

Christophe Hurteau rayonne. C’est sa deuxième VAE : en 2009, à 43 ans, il engage et réussit une validation des acquis de l’expérience pour un bac pro en vente. Il devient alors agent commercial pour un grand opérateur de télécom.

Il crée ensuite sa propre entreprise de démarchage commercial, et décide de passer une VAE pour un BTS négociation relation Clients. Nul doute que de dernier diplôme assoira sa crédibilité auprès de sa clientèle !

Jean-Pierre Croigny