La VAE en quelques chiffres

La DARES mais aussi le ministère de l’Education nationale publient régulièrement un certain nombre de statistiques sur la validation des acquis de l’expérience. Un processus long et compliqué de l’avis de tous, mais qui demeure payant ! Petit tour de ce dispositif en quelques chiffres…

• Entre 6 et 12 mois : C’est le temps qu’il faut, normalement, pour boucler une démarche de VAE. C’est bien évidemment la constitution du dossier ou livret de validation qui demande le plus de temps. Principale difficulté : illustrer ses compétences par son expérience.

• 26 % : La proportion de demandeurs d’emploi parmi les candidats à la VAE.

• 40 à 49 ans : Les candidats se formant le plus appartiennent à cette classe d’âge, suivis des 30-39 ans.

• 42 % : La proportion de démarches de validation débouchant sur une validation complète. Les réussites les plus fréquentes concernant les diplômes de niveau bac+2 ou 3 (46%). Il est plus rare, en revanche, de voir totalement validés des bac+5 qui demandent souvent un très grand nombre de connaissances. Les démarches concernant les diplômes de niveau I et II ne représentent d’ailleurs que 2% des dossiers présentés devant jury.

•1319 euros : C’est la prise en charge moyenne accordée au salarié en CDI. Elle correspond aux démarches prises en charge via le Congé individuel de formation. A noter que depuis 2015, l’accompagnement VAE est également pris en charge par le Compte personnel de formation.

• 25 600 : Le nombre de validations complètes de certifications et de diplômes pour l’année 2014. Au total, 42 400 se sont présentés devant le jury de validation. Ceux qui n’ont pas reçu de validation totale n’ont pas vu leur dossier rejeté. En cas de validation partielle, le candidat aura 5 ans pour valider les connaissances manquantes. 61 300 demandes avaient été jugées recevables en début de processus.

• 310 000 : Le nombre de certifications délivrées entre la mise en place du dispositif, en 2003 et 2014.

• Les certifications concernent en priorité les formations du domaine sanitaire et social. Les diplômes arrivant en tête étant le Diplôme d’Etat d’aide-soignant (DEAS) suivi du DE d’Auxiliaire de vie sociale (DEAVS), le CAP Petite enfance, le DE d’éducateur spécialisé (DEES) puis du DE d’auxiliaire de puériculture.

Blandine vient d’obtenir un diplôme d’enseignement supérieur avec la VAE

« Quand j’entends dire que le bac ne sert plus à rien, ça me fait bondir. C’est cet examen que je voulais obtenir au départ », lance Blandine, qui vient de recevoir la validation de son BTS assistant de gestion de PME-PMI à référentiel commun européen, obtenu après une VAE (validation des acquis de l’expérience). Un sésame qui lui ouvre les portes de postes ou concours auxquels elle ne pouvait prétendre avant.

Elle est déjà titulaire d’un BEP employé des services commerciaux. Cette habitante de Gerbéviller est en CDD depuis plusieurs années, à la communauté de commune de la Mortagne. Elle officie en tant qu’adjointe administrative. Au 1er juillet, elle sera définitivement rattachée à la CC de Rambervillers au service assainissement. « Cela correspond exactement à mon diplôme. Lors de mon entretien, la préparation de la VAE a été un plus sur mon CV et a été appréciée. » Elle espère une titularisation. « J’ai aussi passé le concours pour le devenir. »

« Les formateurs spécialistes de la VAE à Pôle emploi m’ont orientée vers cet examen de part mon parcours professionnel et mon expérience. » L’obtention de ce diplôme a pris près de six mois avec, en final, la présentation d’un mémoire devant un jury composé d’enseignants et de chefs d’entreprise. Cet oral a eu lieu en avril dernier « Le plus difficile a été de trouver les preuves de mon ancien poste pendant la réalisation du mémoire. Il a fallu prouver point par point que mes qualifications professionnelles correspondaient à un référentiel de l’Académie. »

A 53 ans, cette mère de deux enfants a passé 28 ans dans le privé. Elle a terminé assistante d’agence pour une grande entreprise spécialisée dans le bâtiment industriel. Qui l’a conduit de l’Alsace à la Normandie, avant un retour dans le secteur. « J’ai été licenciée en 2012 suite à une rupture conventionnelle avant une restructuration de la société. » Un coup dur pour Blandine.

« A Pôle emploi, des offres correspondaient à ce que je savais faire, mais elles m’étaient refusées parce que je n’avais pas l’examen requis. C’était frustrant de se faire recaler pour cette raison alors que j’avais l’expérience. » Aujourd’hui, l’examen est dans la poche. « J’ai fait cela pour montrer à mes enfants l’importance de travailler à l’école. C’est aussi un peu une revanche par rapport à mon licenciement et une reconnaissance de mes années passées dans le privé. Cela me permettra d’évoluer dans la fonction publique où je veux rester. »

« Cela devrait être obligatoire de valider son expérience professionnelle par un diplôme », ajoute la jeune titulaire d’un BTS. Qui ne compte pas s’arrêter là. Prochain objectif : le concours de rédacteur de la fonction publique. Blandine  peut le tenter, elle a le diplôme.

Source : http://www.estrepublicain.fr

VAE Infos Petite Enfance

Changer de métier pour travailler avec des enfants

Par choix personnel ou pour des raisons professionnelles, un grand nombre de salariés du secteur privé ou public choisit de se réorienter vers les métiers de la petite enfance. En effet, ce secteur recrute énormément et les besoins sont encore très importants. Pour réussir dans ce projet, il convient de suivre des étapes précises :
1 -Éviter les erreurs de jugement en cernant bien ses vraies motivations.
2 – Prendre un nouveau départ, ce qui signifie supporter de nouvelles conditions de vie, de  nouveaux collègues, un nouveau poste et de nouvelles contraintes.
3 – Faire un bilan de compétences qui peut permettre de choisir la bonne voie de formation.
4 -Bâtir un projet solide de formation.

La VAE ou Validation des Acquis par l’Expérience permet d’explorer l’environnement du métier et de se confronter à sa réalité. Ce diplôme est proposé par différents organismes comme l’AFPA (Association nationale pour la formation professionnelle), présente dans 190 sites d’orientation et 262 sites de formations.
Il est également possible de faire valoir son droit au CIF ou congé individuel de formation qui permet de toucher 80 à100% de son salaire durant la période passée en formation.
Selon les sondages, un français sur trois serait prêt à changer de métier. Avec les nouvelles formations professionnelles destinées aux adultes ainsi que les multiples aides dont on peut bénéficier, ce type de changement est aujourd’hui à la portée de tous. C’est notamment le cas dans le secteur de la petite enfance.

Formation_VAE

Le compte personnel de formation en huit questions

Depuis le 1er janvier 2015, les salariés du privé ont accès à une nouvelle modalité dans le dispositif de formation continue. C’est le CPF : Le Compte Personnel de Formation

 

LE CPF : C’est quoi ?

Le compte personnel de formation (CPF) est une nouvelle modalité d’accès à la formation créée par la loi relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale. Il a pour ambition d’accroître le niveau de qualification de chacun et de sécuriser le parcours professionnel. Il concerne les salariés du secteur privé, mais aussi les personnes sans emploi, inscrites ou non à Pôle emploi.

Comment ça marche?

Le CPF est alimenté en heures de formation chaque année. Il permet de capitaliser 24 heures de formation chaque année jusqu’à 120 heures, puis 12 heures, jusqu’à la limite de 150 heures. Pour les temps partiels, les heures sont calculées proportionnellement au temps de travail effectué.

Dans les structures de 50 salariés ou plus, un abondement supplémentaire de 100 heures est accordé au salarié qui n’a pas eu les entretiens professionnels auxquels il a droit et dans certaines conditions.

Que devient le DIF ?

Le DIF (Droit individuel à la formation) n’existe plus dans le privé depuis le 31 décembre 2014. Il est remplacé par le CPF. Toutes les heures du DIF acquises avant le 1er janvier 2015 et non utilisées sont transférées sur le CPF du salarié. Pour les salariés de la fonction publique, le DIF perdure.

Comment utiliser le CPF ?

C’est le salarié qui prend l’initiative d’utiliser son CPF afin de concrétiser son projet de formation. Dans certains cas, comme celui où la formation se déroule hors du temps de travail, le salarié n’a pas besoin de demander l’autorisation de son employeur pour l’utiliser.

Comment réaliser une demande de CPF ?

Le CPF est attaché à la personne, et non à l’employeur. C’est la grande particularité de ce dispositif. Ainsi, les heures de formation inscrites sur le CPF demeurent acquises en cas de changement de situation professionnelle ou de perte d’emploi. Toutes les informations du CPF sont informatisées et gérées par la caisse des dépôts et des consignations. Pour savoir combien de combien d’heures il dispose, le salarié peut se rendre sur le site « mon compte formation.gouv ». Ce compte est abondé par le salarié lui-même ou par l’employeur. La procédure de mobilisation des heures relève de la seule initiative du salarié.

Toutes les formations sont-elles possibles avec le CPF ?

Seules certaines formations peuvent être suivies dans le cadre du CPF. Ces formations doivent appartenir à 3 catégories précises : les actions de formation du socle de connaissances, l’accompagnement à la VAE (Validation des Acquis et de l’Expérience) et enfin, les formations aboutissant à un titre inscrit au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles), ou bien inscrites à un programme de qualification propre à chaque région, ou encore, à une certification personnelle établie par la CNCP (Commission nationale des certifications professionnelles).

Pas assez d’heures de CPF pour une formation : comment faire ?

Les formations plus longues peuvent toujours être financées par les autres dispositifs de financement de la formation continue : Plan de formation des établissements, CIF (Congé Individuel de Formation) dans le privé, CFP (Congé de Formation Professionnelle) dans le public. Ou par un montage de différents financements dont le CPF.

Le bilan de compétences est-il éligible au CPF ?

Le bilan de compétences n’est plus éligible au titre du CPF depuis le 1er janvier 2015. Il peut être financé dans le cadre du congé bilan de compétence ou dans le cadre du plan de formation traditionnel de l’entreprise.

Malika Surbled
Article paru dans ActuSoins magazine

 

Semaine de la validation des acquis d’expérience : «J’ai enfin la chance de pouvoir progresser dans mon travail»

Les VAE. Terme obscur pour beaucoup et pourtant ô combien important, pour un grand nombre de salariés.

De quoi s’agit-il ?

La validation des acquis de l’expérience permet, après un certain nombre d’étapes, d’obtenir une certification professionnelle sans pour cela, passer un diplôme.

Exemple : une femme d’agriculteur ayant fait depuis plusieurs années, la comptabilité de l’exploitation, peut obtenir via les VAE, un diplôme universitaire de gestion.

Mais plus que des mots, une histoire. Celle d’Étienne Muratet qui depuis peu, est l’heureux titulaire d’un BTS après vente automobile acquis grâce à ce programme.

Dans quel secteur d’activité exercez-vous votre travail ?

Il y a 15 ans, j’ai décroché un bac pro maintenance automobile des véhicules particuliers. Puis, j’ai décroché un boulot comme mécanicien dans un atelier.

On imagine que très vite, vous avez voulu évoluer , progresser ?

Absolument. Au bout de quelques années, j’ai eu envie de postuler pour d’autres postes dans le monde automobile. Être plus en contact avec les clients, gérer une équipe.

Quels étaient les freins à votre évolution ?

Il me fallait un BTS pour passer ce palier. Or, je n’avais qu’un bac Pro.

Comment avez-vous découvert la validation des acquis de l’expérience ?

Je savais que je ne pouvais pas reprendre les études. Trop compliqué quand vous travaillez et que vous avez une famille. Alors, j’ai cherché sur Internet et j’ai découvert ce programme.

Les VAE, ça fonctionne comment ?

Vous prenez rendez-vous avec un conseiller qui vous aide dans vos démarches pour préparer un premier dossier.

Et ensuite ?

Ce premier dossier et assez sommaire. Ils vérifient avant tout si votre demande tient la route. La deuxième phase est plus compliquée. Il faut démontrer que toutes les disciplines enseignées dans un BTS, vous les avez acquis lors de votre expérience professionnelle. Si votre dossier est pris en compte, il est envoyé au rectorat qui vous convoque pour un oral en présence de professionnels et d’enseignants.

Cet oral s’est bien terminé pour vous ?

Absolument. Ils ont validé mes acquis et depuis juin, je suis titulaire d’un BTS après vente automobile.

Ce BTS va vous ouvrir de nouvelles portes ?

Il me permet surtout d’accéder à un cycle de formation pour devenir expert automobile. C’est un tout autre métier. Mais aujourd’hui, j’ai vraiment envie de voir autre chose qu’un atelier de mécanique. Et avec les VAE, j’ai enfin la chance de progresser dans mon travail. L’opportunité est formidable. C’est pour cela que je vais témoigner la semaine prochaine, lors des réunions d’information, pour expliquer aux personnes intéressées que les VAE, ça marche.

Source : http://www.ladepeche.fr

Aide à domicile : des besoins exponentiels

Les aides à domicile comptent parmi les professions les plus recherchées au niveau national, selon l’enquête Besoin en main d’œuvre de Pôle emploi. On en compte déjà 29.600 en Midi-Pyrénées et 2.000 emplois supplémentaires devraient être créés d’ici 2017. Et ce n’est qu’un début ! Avec le vieillissement de la population et le maintien à domicile des personnes âgées, les besoins devraient certes être croissants. Pour accompagner la demande, et valoriser ses collaborateurs, le secteur de l’aide et des soins à domicile tend à se professionnaliser et à offrir davantage de perspectives de carrière.

Deux années de formation en moyenne

Si la fonction d’aide à domicile peut sembler exigeante, elle est également très gratifiante, car elle permet de travailler de façon autonome en prenant des responsabilités auprès de personnes que l’on accompagne. L’aide à domicile reçoit en effet pour mission d’assister les personnes dépendantes dans leur vie de tous les jours, en préparant leur repas, en prenant en charge l’entretien du logement, ou en les aidant dans les tâches quotidiennes (coiffure, sorties, démarches administratives). Pour exercer cette profession, une grande capacité d’écoute et une bonne adaptabilité sont des qualités indispensables. Le sens de l’organisation et du service et la discrétion sont aussi nécessaires.

Un cursus validé par un diplôme de niveau V doit être suivi, en formation initiale ou continue, pour espérer exercer ce métier. La durée des formations est de deux ans en moyenne et pour la plupart, accessibles directement après le Brevet des collèges. Pour se former, il existe notamment plusieurs filières à un niveau CAP ou équivalent : le Diplôme d’État d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS), le CAP Assistant technique en milieux familial et collectif, le Certificat d’aptitude professionnelle agricole option Services en milieu rural, ou encore le titre professionnel Assistant(e) de vie aux familles et la Mention complémentaire Aide à domicile. Pour des formations en trois ans, qui permettront d’encadrer des équipes ou d’élaborer les missions d’intervention de manière plus approfondie, le Bac pro Accompagnement, soins et services à la personne (ASSP), options A domicile ou Structure, et le Bac pro Services aux personnes et aux territoires (SAPAT) sont requis. Autant de diplômes proposés en Midi-Pyrénées.

Après quelques années d’expérience, l’aide à domicile faire évoluer sa carrière, en s’inscrivant dans une démarche de Validation des acquis de l’expérience (VAE) ou de concours professionnels, et briguer alors des fonctions d’encadrement.
Agnès Frémiot

Source : http://www.toulemploi.fr/

Des clés pour évoluer dans sa vie professionnelle

Se former ou valoriser son expérience ? Un réseau a été mis en place pour accompagner les candidats. Et un forum aura lieu mardi 8 septembre à Niort.

Exemple avec cette épouse d’un artisan. Assez de métier au sein de cette entreprise de maçonnerie pour prétendre au statut de collaborateur conjoint. Une recon- naissance qu’elle a pu obtenir en passant par le dispositif régional VAE, validation des acquis de l’expérience. Dans la foulée, les cinq salariés de l’entreprise ont suivi le même cursus pour décrocher qui la certification de chef d’équipe, qui un bac pro ou un CAP… Sait-on que Poitou-Charentes est « la première région en terme d’accueil de publics désireux de se former ou de valoriser leur expérience ? ». Chargé de mission, Patrice Riffault reconnaît d’emblée que « mobiliser les bons outils pour sécuriser son parcours et se former » relève d’un exercice « parfois complexe ». D’où l’idée lancée par la Région de proposer un forum ouvert à tous les publics, le mardi 8 septembre, de 15 h à 18 h 30, à la chambre de métiers et de l’artisanat de Niort, sur le thème « Se former et valoriser son expérience ».

Changer cinq à six fois de métier

Un chiffre : chaque année, près de 4.000 personnes s’adressent au réseau régional « Info Conseil ». Dans le sud Deux-Sèvres, près d’une dizaine de structures (chambre de commerce et d’industrie, chambre de métiers, comité de bassin d’emploi, CIDFF…) accompagnent et orientent les demandeurs, salariés d’entreprises ou demandeurs d’emploi : « Le niveau d’information des individus est insuffisant quant à leur connaissance des dispositifs d’accès au maintien de l’emploi », observe encore Patrice Riffault. Sait-on assez que la VAE s’adresse à toute personne, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut et son niveau de formation ? Tout au plus doit-elle justifier de trois ans d’activité salariée, non salariée ou bénévole dans le domaine en lien avec la certification visée, du CAP au doctorant. Environ deux mille personnes obtiennent cette certification chaque année dans la région, en bénéficiant d’aides financières, « les entreprises étant particulièrement demandeuses ». Moyenne d’âge 35-45 ans, autant d’hommes que de femmes et majoritairement en activité… « Paradoxe », relève Patrice Griffault. Pour autant les perspectives sont prometteuses : « On considère que nos jeunes formés devront changer cinq à six fois de métier… ».

Source : Jean Rouzies lanouvellerépublique.fr

Validation des acquis de l’expérience (VAE) : ce qui change

Salariés en contrat à durée déterminée (CDD) ou encore accompagnement des salariés… Les conditions pour bénéficier d’une validation des acquis de l’expérience (VAE) sont assouplies : un décret a en effet été publié en ce sens au Journal officiel du vendredi 14 novembre 2014. Il fait suite à la loi du 5 mars 2014 concernant la formation professionnelle.

Pour les salariés en CDD, il n’est désormais plus nécessaire de justifier d’une activité de 4 mois sur les 12 derniers mois. Le congé pour VAE se déroulant, en règle générale, en dehors de la période du CDD, il doit débuter au plus tard 12 mois après le terme du contrat.

Par ailleurs, ce décret précise le contenu de l’accompagnement auquel peuvent prétendre les candidats à cette validation : l’accompagnement débute dès recevabilité du dossier de demande de validation et prend fin à la date d’évaluation par le jury. Cet accompagnement comprend un module de base composé d’une aide :
• à la description des activités et de l’expérience du candidat correspondant aux exigences du référentiel de la certification visée,
• à la formalisation de son dossier de validation,
• à la préparation de l’entretien avec le jury,
• et, le cas échéant, à la mise en situation professionnelle.

La VAE est un droit individuel qui permet d’obtenir tout ou partie d’une certification sur la base d’une expérience professionnelle après validation par un jury des connaissances et des compétences acquises. La certification peut être un diplôme, un titre à finalité professionnelle ou un certificat de qualification professionnelle.

Source : https://www.service-public.fr

VAE collective pour des demandeurs d’emploi en Haute-Loire

Le 19 février dernier, 14 candidats à la validation des acquis de l’expérience (VAE) ont reçu leur titre d’Agent de Propreté et d’Hygiène de niveau V (CAP-BEP) au Centre AFPA à Blavozy, près du Puy-en-Velay.

17 candidats s’étaient engagés fin 2014 dans une démarche de VAE suite à une action de Pôle emploi et de l’AFPA. Pôle emploi a d’abord financé le parcours de formation qualifiante d’agent de propreté et d’hygiène mise en œuvre au Centre Afpa de Haute-Loire pour 8 demandeurs d’emploi et une action de VAE collective a vu le jour. Les partenaires emploi-formation se sont mobilisés avec enthousiasme et réactivité, afin de proposer des informations collectives avec le Point Conseil VAE et l’Unité territoriale (UT) 43 de la Direction régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) Auvergne pour informer les personnes et accompagner les candidats à la VAE…

A l’issue d’un parcours condensé de moins de 6 mois, avec un financement de la Direccte pour un accompagnement renforcé, les sessions de validation ont eu lieu mi-février. 14 candidats ont obtenu leur titre et une personne une validation partielle.

Source : L’Eveil du 21/02/2015.

Mc Donald’s et la VAE

Vendredi, dans une centaine de villes, dont Rennes, McDonald’s ouvre les portes de ses restaurants. Les salariés de l’enseigne de restauration rapide présenteront leurs métiers au public, les opportunités de carrières au sein de l’entreprise, le programme de formation professionnelle, mais aussi les qualifications professionnelles que l’on peut acquérir au sein de la société.
40 nouveaux restaurants

Celle-ci crée, chaque année, plus de 2 500 emplois en CDI dans toute la France. Depuis 2010, 11 000 emplois ont été générés grâce à l’ouverture de nouveaux établissements.

En cette période difficile sur le marché du travail, en particulier pour les jeunes, McDonald’s prévoit d’investir plus de 200 millions d’euros pour ouvrir plus de 40 nouveaux restaurants et, ainsi, maintenir ce niveau important de créations d’emploi.

L’enseigne est, aujourd’hui, une porte d’entrée vers l’emploi et l’accès à un métier, à des compétences spécifiques et recherchées. « Cela peut déboucher sur l’obtention d’un diplôme grâce à la Validation des acquis de l’expérience (VAE). »

La réalité des métiers proposés par McDonald’s est parfois méconnue. Fort de ce constat et du succès rencontré lors de la première édition, McDonald’s organise sa deuxième Journée des métiers pour présenter les cinq grands métiers proposés dans les restaurants : équipier, chargé d’accueil, formateur, manager et directeur.