Réussir sa VAE BTS Optique Lunetterie

« Contrairement à certaines idées reçues, la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) n’est pas un diplôme au rabais », a confié à acuite.fr Claude Kaluzny, responsable du magasin Krys à Agen (47). Monteur vendeur durant plus de 20 ans, votre confrère qui a obtenu le BTS par la VAE en 2018 peut l’attester : « durant presque 1 an et demi, je travaillais tous les soirs de 22h à 1h du matin. Et 10 jours avant de passer devant le jury, je me suis consacré entièrement à l’examen ».

Un réel investissement personnel

Le parcours d’étude en VAE se compose de 2 étapes indispensables : la rédaction de dossiers rassemblant toutes les compétences acquises durant votre carrière, ainsi qu’un oral devant un jury. La principale difficulté réside dans la capacité à faire le rapprochement entre toutes les matières du BTS OL et le magasin. « Pour le dossier, il faut justifier ses connaissances sur chaque matière et faire le parallèle avec l’activité quotidienne. Cela demande de la réflexion personnelle et énormément de travail au niveau rédactionnel. Mon jour de repos au magasin et mes soirées étaient consacrés à la préparation », nous explique Alexandre Poupart, propriétaire du magasin Alex opticien à Pons (17), qui a obtenu le BTS par la VAE en 2007.

« Pour réussir la VAE, il faut maîtriser toutes les spécificités du métier d’opticien et pas uniquement la théorie. La préparation à l’oral ne doit pas être négligée. Je conseille de faire des simulations avec des personnes diplômées ou des organismes de formation. Il faut être sûr de soi car l’entretien se déroule devant des professionnels de l’optique (professeurs, opticiens professionnels…) », souligne Alexandre Poupart, propriétaire du magasin Alex opticien à Pons (17). « Il est nécessaire d’avoir une culture générale très poussée sur le secteur de l’optique. Les questions à l’oral peuvent être très techniques au-delà même des sujets traités dans le dossier », renchérit Claude Kaluzny.

Pour rappel, depuis le 1er octobre 2017, la VAE peut être demandée après 1 an d’exercice contre 3 ans auparavant. Les matières validées sont désormais acquises à vie et non plus limitées pour une durée de 5 ans. Prenez le temps de vous préparer.

Source : www.acuite.fr

Valider ses acquis et faire reconnaître un diplôme étranger

Votre expérience professionnelle et vos diplômes obtenus à l’étranger peuvent être valorisés grâce à la validation des acquis de l’expérience et à l’attestation de comparabilité.

Au-delà de la reconnaissance des compétences, une certification française peut apporter très concrètement des évolutions dans un parcours professionnel mené en France pour une personne étrangère :

  • Accéder à une formation d’un niveau supérieur
  • S’inscrire à un concours
  • Changer d’emploi
  • Évoluer professionnellement
  • Obtenir une augmentation ou une promotion professionnelle.

Il existe deux moyens pour cela :

  • La validation des acquis de l’expérience (VAE) qui permet d’obtenir la certification par la reconnaissance de compétences acquises au cours d’une activité professionnelle.
  • L’attestation de comparabilité pour démontrer l’équivalence de diplôme : elle n’a pas de valeur juridique mais peut favoriser l’inscription dans une formation (qui délivrera une certification française), l’employabilité et l’inscription à des concours de la fonction publique.

La validation des acquis de l’expérience (VAE), c’est quoi ?

La VAE est un parcours évaluant les compétences acquises au cours d’une expérience professionnelle.

L’organisme certificateur auprès duquel la demande est faite délivre une certification qui peut être soit un diplôme, un titre ou un certificat de qualification professionnelle inscrit au répertoire national des certifications professionnelles.

Un organisme certificateur peut être un ministère, une chambre consulaire, un organisme de formation public ou privé, une branche professionnelle.

Qui peut faire une demande de VAE ?

Toute personne justifiant d’au moins 1 an d’expérience en rapport direct avec la certification visée peut prétendre à la VAE, quelques soient son âge, sa nationalité, son statut ou son niveau de formation.

Comment financer sa VAE ?

Il existe différentes possibilités de financement en fonction de votre situation : salarié / salariée, demandeur / demandeuse d’emploi, intérimaire, réfugié / réfugiée…

Retrouvez toutes les prises en charge sur le site vae.gouv.fr

Comment faire une demande ?

La démarche est longue : elle peut durer entre 8 et 12 mois. C’est pourquoi, il est conseillé de suivre les différentes étapes dans un tableau de bord.

En résumé, voici les différentes étapes :

  • Vous transmettez un dossier de recevabilité à l’autorité certificatrice pour vérifier les conditions d’éligibilité.
  • Vous recevez une notification d’éligibilité dans un délai maximum de deux mois. Une absence de réponse vaut acceptation.
  • Vous devez demander la validation par un jury.
  • Vous rédigez un dossier de validation qui permettra au jury d’évaluer si vous avez acquis les compétences requises par la certification.
  • Vous pouvez recevoir une convocation à un entretien et une mise en situation professionnelle réelle ou reconstituée.
  • Vous recevez la décision : validation totale, validation partielle ou refus de validation.

Pour en savoir plus sur le déroulé de la validation d’acquis d’expérience, rendez-vous sur le site vae.gouv.fr

Comment obtenir une équivalence de diplôme étranger ?

Les diplômes étrangers n’ont pas d’équivalence juridique en France. Pour faire reconnaître vos diplômes, vous pouvez demander une « attestation de comparabilité ». Celle-ci n’est pas obligatoire pour s’inscrire dans une formation ou passer un concours.

Elle prend en compte le diplôme d’origine avec l’ensemble des caractéristiques du système éducatif auquel il appartient (durée des études, pré-requis académiques, etc.).

La demande se fait auprès de L’ENIC-NARIC (National Academic Recognition Information Centre – National Academic Recognition Information Centres).

À noter

Les administrations organisatrices de concours ou les établissements de formation proposent des assimilations. Par exemple, les personnes ressortissantes de l’Union européenne qui désirent se présenter à un concours administratif doivent présenter leur dossier à l’administration de leur choix (ministère, collectivité) : une commission d’experts statuera sur la valeur des diplômes en vue d’une inscription.
Source : https://metropole.nantes.fr/